top of page
Rechercher

Evénement présentiel ? digital ? phy-gital ?



Cette année, nous l’avons vu, l’évènementiel vit une expérience accélérée du digital. La crise du COVID-19 a accéléré le processus de digitalisation ; mais la crise sanitaire ne révèle-t-elle pas plutôt une volonté de retrouvailles ‘dans la vraie vie’ ?


Alors que l’évènementiel tente de se réinventer, les travailleurs, eux, aspirent à retourner au bureau. Une étude publiée par Paris Work Place (1) montre que contrairement aux idées reçues, 63% des salariés interrogés souhaitent travailler majoritairement au bureau. Car le bureau reste le principal moyen de rencontre et de contact physique hors du cadre privé.

Pour 55% des salariés interrogés en septembre 2020 (2), la vie sociale avec leurs collègues est la première raison d’aller au bureau. Et la crise sanitaire, poussant les individus au télétravail, a considérablement accru leur envie de se retrouver et d’échanger en face-à-face. Rien d’étonnant ! La vie d’entreprise est primordiale et le travail construit de véritables relations en tissant des liens avec chacun. Preuve à l’appui, près de la moitié des 25-40 ans considèrent leurs collègues comme leurs amis. Nous nous rendons compte, et ce particulièrement après l’isolement vécu par chacun d’entre nous, que les sentiments procurés par le face-à-face doivent être entretenus, et que la vie sociale d’entreprise occupe une place importante dans nos vies.



Alors oui, l’évènement digital aurait forcément fait son apparition un jour ou l’autre, mais cette crise sanitaire prouve que nous avons encore vraiment besoin du contact physique. Un chiffre important ressortant de l’enquête est celui de la qualité des relations entre collègues : elle tend à diminuer avec le télétravail. Les personnes qui travaillent tous ou presque tous les jours en télétravail évaluent la qualité des relations professionnelles à 6,83/10, contre 7,44/10 pour ceux télétravaillant zéro ou une fois par semaine.


À distance, les salariés se sentent plus isolés : 60% des personnes pratiquant le télétravail tous les jours ou presque se sentent seules au sein de leur entreprise. Même si le team building en ligne donne l’occasion de se retrouver, à travers un écran, il ne pourra pas remplacer l’évènement en face à face. En effet, le sentiment d’isolement ne disparaît pas, et la fatigue due aux heures passées devant l’écran se multiplient.


C’est pourquoi les événements digitaux ne peuvent représenter l’avenir absolu de l’événementiel. C’est une bonne réponse court terme aux contraintes qui s’imposent dans les entreprises, mais n’oublions pas que la première motivation des participants à un événement, c’est de tisser du réseau relationnel (3).


Chez The GreenLab, nous avons également tenté l’expérience du distanciel. Si nous passons d’agréables moments devant nos écrans, rien ne peut remplacer le sentiment de l’évènement en face-to-face. Qu’en est-il de plonger ses mains dans la terre lors de la réalisation d’un potager d’entreprise ? Qu’en est-il de s’aider tous ensemble à la réalisation de kokedamas ? Qu’en est-il des bains de forêts à respirer l’air frais et pouvoir enfin sortir de son cocon ? The GreenLab propose justement des sorties pour réunir les équipes en extérieur, sans risque sanitaire.


L’évènement en présentiel est pour le moment à l’arrêt. Il reviendra plus fort que jamais, car nous avons besoin de ces retrouvailles. Comme le dit si bien l’enquête ParisWorkPlace : « Un avenir du travail qui tendrait à réduire drastiquement les interactions humaines et de fait à limiter les échanges intergénérationnels n’est pas un avenir humain ». Voilà, c’est sur cette phrase pleine de sens que nous terminons cet article.


À très bientôt, en face-to-face…


The GreenLab



(2) Contre 42% seulement en mars 2019 et 47% en février 2020

(3) Etude EY sur les événements d’entreprise et d’institution en France - estimations réalisées à partir des résultats de l’enquête conduite en avril 2019 auprès de 972 participants français et internationaux à des événements d’entreprise et d’institution


bottom of page